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Au fil des idées (47)

Quelqu'un a taillé un jour, un petit carré d'ivoire d'un demi-pouce de côté, qui semblait ne rien avoir d'exceptionnel. Mais en le regardant sous un microscope, on y trouvait gravé en caractères cursifs le texte de Wang Xizhi sur le Pavillon des orchidées . Les microscopes étant faits, me semble-t-il, pour examiner les objets naturels les plus infimes, pourquoi ne pas graver le texte sur une tablette carrée d'un demi-pied de côté pour qu'il puisse être lu sans microscope ?

Zhang et Li sont des contemporains. Zhang a étudié les classiques pour pouvoir écrire dans le style classique, et Li les a étudiés pour pouvoir lire ce que Zhang écrit. Je crois que les écrits classiques touchent à des événements contemporains de nos anciens, et nous les consultons si nous voulons savoir ce qui se passait jadis. Mais deux contemporains devraient s'exprimer simplement, pour que l'un puisse aussitôt comprendre l'autre, sans qu'aucun des deux n'ait à se préoccuper de l'étude des classiques.

– Bêtise ! disent les spécialistes. C'est ça, le talent ! C'est ça, la maîtrise !

Il est heureux, à mon avis, qu'il n'y ait pas beaucoup de Chinois possédant ce talent-là et cette maîtrise-là. Si chacun s'essayait à ce petit jeu, les paysans vous enverraient un seul grain, qui, sous le microscope, serait un bol de riz. Les porteurs d'eau apporteraient une motte de terre imprégnée d'eau et qui voudrait boire, aurait à exprimer l'eau contenue dans cette boue. La vie deviendrait insupportable. 2VnhKkCQjSWj0JulEZ/RslqITz6ZVaMOY4p8+/354OaIAD5B+wPhWwKq3Mcpgzb+

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