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Chapitre 4 Comment les concepts de la pensée chinoise peuvent-ils améliorer la communication sur le DD en Occident?



4.1 Le confucianisme communique au développement durable

Le confucianisme et la culture traditionnelle chinoise ont toujours permis à la Chine d’aller dans la bonne direction. Le confucianisme est une bonne façon de communiquer entre les hommes,pour le développement social et économique. Le confucianisme est la grande culture orientale,la suprême valeur asiatique. Il a vocation à devenir une valeur universelle.

D’après Pepper,«le taoïsme donne une nouvelle idée à la culture traditionnelle de l’Occident pour changer la dégradation de l’environnement».

La modernisation ne doit pas conduire à rejeter la voie traditionnelle qui,au contraire,doit permettre de s’adapter au mieux à toutes les évolutions futures. L’histoire prouve qu’on ne peut pas s’en détacher puisque depuis 2500 ans toutes les dynasties se sont appuyées sur elle,qu’elle a traversé la «révolution culturelle» et qu’elle est toujours présente,et même bien vivante.

L’harmonie dans le respect de la diversité est à la base du confucianisme:c’est comme une règle naturelle pour les Chinois qui se vérifie notamment dans la biodiversité. Les animaux et les plantes sont comme les humains. Tous les hommes sont différents par le caractère,l’apparence et le comportement. Mais ceci ne doit pas faire obstacle entre eux. L’harmonie n’abolit pas la différence. Confucius a dit:« L’honorable cultive l’harmonie et non le conformisme. L’homme de peu cultive le conformisme et non l’harmonie.»

Wen Jiabao,dans ses discours,parle souvent de «l’harmonie respectueuse de la diversité». Entre les hommes,cela passe par l’amitié,par la biodiversité dans la nature et par le respect mutuel en matière de développement durable réussi,entre plusieurs pays.

Parler de Confucius c’est communiquer avec le Développement Durable social,les mots-clés sont le ren,l’harmonie,l’esprit rituel,«vaincre son ego pour se replacer dans le sens des rites»,toutes ses idées ont pour objectif de construire une bonne relation avec autrui,avoir une bonne harmonie en toute situation,continuer le développement durable dans les domaines sociaux et économiques.

4.1.1 L’éthique en politique et du développement l’harmonie social

Souligner l’ordre et la stabilité est le cœur de l’éthique politique de confucianisme,c’est assurer le développement sociale. Ainsi certains chinois considèrent-ils que le président Hu Jintao se trouve dans la bonne configuration pour devenir le personnage central de l’État. Il vient au pouvoir au bon moment,opportunément(tianshi 天时),il représente les provinces intérieures et marque la volonté de recentrage géographique par rapport aux côtes c’est(dili 地利),il possède le soutien du peuple,la légitimité(renhe 人和). Entre ces trois choses,c’est la légitimité est la chose la plus importante.

«Entre le passé et notre époque,il y a des problèmes communs,mais aussi des buts et des rêves communs,comme vivre en paix,en harmonie dans l’équilibre».

La notion clé du gouvernement confucéen n’est en effet pas celle de pouvoir,mais d’harmonie rituelle. Le souverain qui dans l’idéal de la conception politique confucéenne,incarne naturellement le ren s’impose simplement par la bienveillance,et non par la force,possède le de. Cet autre terme,issu du vocabulaire antique où il désigne la droiture du cœur mais qui prend une valeur nouvelle chez Confucius,est habituellement traduit par «Vertu».

On retrouve une fois de plus l’idée que le souverain n’est pas là pour contraindre,mais pour transformer dans le sens d’une harmonisation.

4.1.2 L’esprit rituel

Pour Confucius,être humain,c’est être en relation avec autrui,relation qui est perçue comme étant de nature rituelle. Se comporter humainement,c’est se comporter rituellement:

La dimension rituelle de l’humanisme confucéen lui confère une qualité esthétique,non seulement dans la beauté formelle du geste et le raffinement subtil du comportement,mais du fait qu’il a une éthique qui trouve sa justification en elle-même,dans sa propre harmonie.

Ces deux réponses montent bien que,dans l’esprit de Confucius,le ren et l’esprit rituel(li)sont indissociables. Ces deux termes,les plus fréquemment utilisés dans les Entretiens,désignent en fait deux aspects d’une seule et même chose:la conception de l’humain chez Confucius:

Le Maître dit:«Dépourvu de ren,comment un homme pourrait-il seulement sentir ce que sont les rites,ce qu’est la musique rituelle»?

Le li est donc ce qui fait l’humanité d’un groupe humain et de chaque homme dans ce groupe. Dans la tradition confucéenne et plus généralement dans la culture chinoise,le comportement rituel constitue le critère de distinction entre l’humain et la brute,mais aussi entre être civilisés et barbares.

4.1.3 Rectifier les noms

L’adéquation de l’ordre du corps sociopolitique avec la rectitude morale du souverain donne toute sa signification rituelle à la nécessité de «rectifier les noms»(zhengming 正名):

L’adéquation peut s’effectuer dans les deux sens:il convient d’agir sur les noms de manière à ce qu’ils ne s’appliquent qu’à des réalités qui les méritent,mais aussi d’agir sur la réalité des choses de manière à ce qu’elles coïncident avec les noms conventionnels.

Cette recherche d’une adéquation rituelle entre noms et réalités est la traduction peut-être tardive du rêve confucéen d’un monde non pas placé sous l’égide d’un gouvernement,fût-il idéal,mais s’harmonisant et s’équilibrant de lui-même,comme au temps du souverain mythique Shun qui se contentait de rester assis face au sud,incarnant ainsi un non-agir tout taoïste(Entretiens,XV,4).

4.1.4 L’éthique morale ET du développement de l’esprit social

Dans les Entretiens de Confucius,le mot ren apparaît 109 fois. Le ren,c’est l’amour,c’est aimer les autres.

«Le ren est-il vraiment inaccessible?Désire-le avec ferveur,et le voici en toi.»(Entretiens,VII,29)

Le ren,que l’on pourra traduire,à défaut,par qualité humaine ou sens de l’humain,est ce qui constitue d’emblée l’homme comme être moral dans le réseau de ses relations aves autrui,dont la complexité pourtant harmonieuse est à l’image de l’univers lui-même. La pensée morale,dès lors,ne saurait porter sur la meilleure façon d’instaurer une relation désirable entre individus;c’est au contraire le lien moral qui est premier en ce qu’il est fondateur et constitutif à la nature de tout être humain.

La relation qui fonde en nature l’appartenance de tout individu au monde comme à la communauté humaine est celle du fils à son père. La piété filiale(xiao 孝,caractère ou l’on reconnait l’élément «enfant»子)est donc la clé de voute du ren en ce qu’elle est l’illustration par excellence du lien de réciprocité:la réponse naturelle d’un enfant à l’amour que lui portent ses parents dans le contexte général de l’harmonie familiale et de la solidarité entre les générations.

La piété filiale,que l’on peut encore considérer comme vivante et signifiante dans de larges portions du monde sinisé fonde en particulier la relation politique entre prince et sujet:de même que le fils répond à la bonté de son père par sa piété,le ministre répond à la bienveillance de son prince par sa loyauté qui commence,on l’a vu,par une exigence envers soi-même. Ces deux relations fondamentales s’enrichissent d’une multiplicité d’autres tipes de relations,qu’elles soient familiales(frère aîné/frère cadet,mari/femme)ou sociale(entre amis). L’harmonie de ces cinq relations considérées comme fondamentales par les confucéens est garantie par la relation de confiance(xin 信),dont la graphie évoque l’homme tout entier dans sa parole,l’adéquation entre ce qu’il dit ce qu’il fait. «Cette intégrité qui rend un homme digne de confiance est elle-même la condition de son intégration dans le corps social.».

Entre le juste et le profit,c’est que l’homme de bien pourrait vaincre son ego pour se replacer dans le sens des rites. S’il y a trop de profit entre les pays,comme à la Conférence de Copenhague,cela a échoué,à cause de chaque pays pense qu’à eux.

Gestion de la pensée et du développement de la gestion sociale

Tout commence par soi,dans le sens d’une exigence sans limites envers soi-même(zhong 忠,dont la graphie évoque le cœur sur son axe central). On retrouve ici la notion de centralité,précisément au cœur de la réflexion confucéenne sur ce qui fait notre humanité:

«“La vertu du Milieu juste et constant”(zhongyong)n’est elle pas l’exigence extrême?»(Entretiens,VI,27)

Ce «Milieu juste et constant» qui devait devenir le titre d’un texte essentiel pour toute la tradition chinoise,est le «bien suprême» vers lequel tend toute vie dont le devenir passe nécessairement par le changement et l’échange. Exigence d’équilibre,de mesure qui ne cède jamais à l’impulsif,à l’excessif,à l’intérêt immédiat,au calcul partial,à la fantaisie du moment u au cynisme,autant de penchants qui ruinent toute possibilité de vie fiable et durable. Mao Zedong estime que la pensée de «La Vertu du Milieu est juste et constante»(zhongyong)est un grande de découvrir et grande réussite ou victoire(chengjiu)

La culture chinoise a eu beaucoup d’influence dans le monde,mais le XXIe siècle ne sera pas chinois. Ce sera le moment d’intégration de toutes les cultures et d’entraide mutuelle,pour que le monde soit plus harmonieux.

Comme le dit Friedrich Engels,«à chaque fois que l’homme a vaincu la nature,celle-ci s’est vengée de l’homme». Sans développement de la culture,notre vie sociale et nationale ne pourra pas se développer. La culture est partie prenante du développement,elle est nécessaire aussi bien à notre vie matérielle qu’à notre vie spirituelle. Sans culture,que deviendraient le monde et l’homme ?Fort heureusement,le développement culturel perdure partout et pour tout le monde. Grâce à lui,au dialogue qu’il instaure,la vie est plus diversifiée :la culture est la force de l’espoir de la société humaine,c’est grâce à elle que nous nous développons et que nous progressons.

En Chine,un adage très populaire dit que «avec la moitié(des Entretiens)de Confucius on pourrait diriger le pays». Je pense qu’en effet c’est une lecture très utile pour comprendre et améliorer le monde actuel. On y trouve par exemple des mots tels que «mansuétude» avec lesquels on pourrait connaître la paix et l’harmonie. Pour les anciens Chinois,la pensée vitale se trouve dans le rapport entre le Ciel et l’Homme(le Ciel est l’homme et l’homme est le Ciel).

Telle est l’éthique chinoise des rapports qu’entretiennent le Ciel et l’Homme. Les tigres sont sur la terre,la tête du tigre vient du Ciel,sa peau vient de la terre,ses os viennent des pierres,son corps vient du sol,ses yeux viennent des étoiles,son ventre de la lune,ses poumons du soleil,son cœur du fer,son sang de l’eau,sa respiration du vent,sa voix du dragon du Ciel,etc.

4.2 Le taoïsme communique au développement durable

Tous les concepts de Laozi sont en rapport avec la nature,avec la réduction du désir lié à notre société de consommation,au retour aux origines et à la nature,à une vie simple et naturelle,afin que l’Homme vive à nouveau en harmonie avec la Nature. Laozi s’intéresse au général,à ce qui est uniforme. Pour lui,le monde est naturel. Le Dao est la voie pour un monde unifié,choses et gens peuvent faire partie d’un tout. Le salut est dans l’unité de l’Homme et de la Nature,du Ciel et de la terre.

Le taoïsme est une bonne façon de communiquer entre les hommes,pour le développement social et environnemental. Comment le concept de non-agir de Laozi peut-il résoudre les problèmes de l’environnement?La relation harmonieuse de l’Homme et la Nature est-elle un concept inhérent au DD?

Lorsqu’une chose est poussée à l’extrême,elle évolue nécessairement vers son contraire. Cela signifie qu’il y a une limite à toute chose et que,si on la franchit,on doit en supporter les conséquences. Par exemple,en ce qui concerne l’alimentation,si une fois par an nous mangeons énormément,nous allons tomber malade. Il faut manger régulièrement trois fois par jour,de la nourriture variée,des légumes de la viande,etc. Le développement durable est comparable à une alimentation régulière et diversifiée,ainsi que le prescrivent le Dao de Laozi et les règles de Confucius.

Aujourd’hui,en ce qui concerne l’esprit,les gens sont trop attirés par l’argent et la jouissance matérielle,alors que vivre dans la nature,avec les éléments naturels,profiter de ses bienfaits,cela reste un plaisir intense.

4.2.1 La sagesse de Laozi e face du développement durable

«La Terre,notre planète,va mal,et c’est de notre faute. Consommer toujours plus,c’est piller toujours plus les ressources naturelles que la planète a mis des millions d’années à créer(air,eau,océans,forêts,terres cultivables,biodiversité,pétrole),et qui ne se renouvellent pas assez vite pour satisfaire la demande croissante…Et rejeter toujours plus de pollutions et de déchets dans l’environnement,qui commence à être saturé…Cette situation ne peut pas durer.»

Alors,comment améliorer les conditions de vie de tous les citoyens du monde sans épuiser définitivement la Terre?Comment satisfaire les besoins des hommes d’aujourd’hui tout en léguant la Terre en bon état aux générations qui l’habiteront après nous ?Comment faire prendre conscience au plus grand nombre que nous sommes chacun responsables personnellement de notre Terre ?

Mais où se trouve le point de rencontre entre le développement durable et la pensée de Laozi?Le développement durable entend résoudre quels problèmes?En quoi le développement durable et les concepts d’univers et d’humanité ont-ils des points communs ?Je pense que les idées de Laozi pourraient nous donner une réponse satisfaisante.

4.2.2 Trois très ors dans la vie

Il y a trois très ors pour Laozi,la tolérance(ci 慈),l’économie cela s’appelle l’humilité,qui m’empêche de vouloir être le premier de l’empire.

Laozi préfère l’inaction,pour éviter la violence et l’agression,pour une attitude régulière et stable;une maison ne se construit pas en un jour,les enfants ne grandissent pas en une journée,autant,on ne peut utiliser les ressources naturelles sans penser aux générations futures. Et c’est ainsi que l’on parle de développement durable.

Mais aujourd’hui on laisse l’amour pour s’abandonner au courage;on laisse l’économie pour se livrer à de grandes dépenses;on laisse le dernier rang pour rechercher le premier:

Si l’on combat avec un cœur rempli d’amour,on remporte la victoire;si l’on défend(une ville),elle est inexpugnable. Quand le Ciel veut sauver un homme,il lui donne l’affection pour le protéger.

4.2.3 La sagesse de Laozi et l’harmonie sociale

En Chine,dans le palais Gugong(Cité Interdite),on trouve le mot harmonie(he 和),ainsi que dans le palais de Zhonghe,Baohe,Taihe,Yonghe,Yihe,etc. sur le non-agir,on y mentionne le Dao de Laozi,le principe de prendre la bonne voie pour construire l’harmonie sociale.

De là vient que le Saint excelle constamment à sauver les hommes;c’est pourquoi il n’abandonne pas les hommes. Il excelle constamment à sauver les êtres;c’est pourquoi il n’abandonne pas les êtres.

4.2.4 La sagesse entre la nature et la vie

En 1884,dans le journal de Léon Tolstoï,il dit:«les idées de Laozi,c’est prendre la règle naturelle pour vivre,c’est des sagesses,les forces et les vivantes». Vie de Tolstoï. On constate là des liens subtils entre diverses personnalités imprégnées d’idées progressistes et humanistes qui en inspirent d’autres et qui ne font qu’améliorer le sort du monde.

Laozi préconise un retour à la nature. Il assure qu’il y a harmonie entre l’Homme et la Nature et que,par voie de conséquence,il faut se garder de toute brutalité à son égard.

Laozi s’intéresse au général,à ce qui est uniforme. Pour lui,le monde est naturel. Le Dao est la voie pour un monde unifié,choses et gens peuvent faire partie d’un tout. Le salut est dans l’unité de l’Homme et de la Nature,du Ciel et de la terre. Le taoïsme prône une vie saine et naturelle,qui n’offense pas la nature. Elle est le gage d’un développement harmonieux à long terme.

Dans cette optique,il est impossible de séparer les éléments constitutifs de la nature. Le suicide ou le crime font eux-mêmes partie de la nature.

Quand tu es fatigué,va voir le soleil et les nuages,qui vivent chaque jour dans l’harmonie et la stabilité,puis face à la brillance du soleil et à l’indifférence des nuages,demande-toi :sont-ils fatigués?

Quand tu es stressé,va voir la montagne et la mer,puis face à la dominance imposante de la montagne et au murmure de l’eau qui s’écoule,que penses-tu du peint stress ?

Quand tu es triste,va dans la nature,exprime tous tes sentiments les plus douloureux,face à la forêt et à la terre. Que ressens-tu alors ?

Le livre d’André Maurois «les 5 questions dans la vie» pourrait nous monter l’harmonie entre la nature et notre vie.

«Walden,ou la vie dans les bois(titre original Walden;or,Life in the woods)par Henry David Thoreau est l’un des récits fondés sur des faits réels les plus connus qui aient été écrits par un étasunien. Walden n’est ni un roman ni une véritable autobiographie mais une critique du monde occidental,chaque chapitre abordant un aspect de l’humanité sous le style du pamphlet ou de l’éloge. Plus d’un siècle plus tard,Walden reste une pièce maîtresse d’un certain mouvement de retour à la nature. C’est également une référence culturelle majeure,son nom étant repris par des fondations,ou encore parodié. L’étang de Walden est devenu une attraction touristique,le développement qu’ont connu ses environs est soumis à controverse.“Il illustre ainsi le conflit existant entre la nature et les distractions humaines”,un point que Thoreau explore dans son livre. Walden a été traduit en français en 1922 par Louis Fabulet(1862-1933)et redécouvert en France lors des évènements de Mai.»

De même,dans la musique de «La Symphonie n° 6 en fa majeur de Ludwig van Beethoven F», . «Tranchant avec les autres symphonies du compositeur,c’est sa seule symphonie à programme:alors que la très grande majorité des œuvres de Beethoven relèvent de la musique pure,cette symphonie est écrite en référence explicite à des phénomènes du monde réel,et évoque en l’occurrence le thème de l’expérience de la nature,d’où son nom de“pastorale”,“La Symphonie Pastorale”.»

En écoutant la musique de Beethoven,on a l’impression de vivre avec la nature et l’harmonie,n’est-ce pas la vérité?

4.2.5 La sagesse de Laozi avec l’équilibre écologique

«Albert Schweitzer(1875-1965),est un théologien protestant,musicien organiste,philosophe et médecin,alsacien né citoyen d’Alsace-Lorraine(ressortissant allemand)et réintégré dans la nationalité française par le Traité de Versailles. Connu pour son éthique du respect de la vie.»

«Je suis vie qui veut vivre,entouré de vie qui veut vivre. Chaque jour et à chaque heure cette conviction m’accompagne. Le bien,c’est de maintenir et de favoriser la vie;le mal,c’est de détruire la vie et de l’entraver.»

—La civilisation et l’éthique,1976

«Chaque fois que je suis sur le point d’abîmer une vie quelconque,il faut que je me pose clairement la question de savoir si c’est nécessaire. Jamais je ne devrai m’autoriser à aller au-delà de l’indispensable,même dans des cas apparemment insignifiants.»

—La civilisation et l’éthique,chap. XXI,1976

Plutôt que supporter du colonialisme,Schweitzer en fut l’un des plus rudes critiques. Dans un sermon prêché le 6 janvier 1905,avant qu’il n’ait annoncé à quiconque ses plans humanitaires il discourait ainsi:Et dorénavant,lorsque vous parlez de missions,laissez ceci être votre message:Nous devons restaurer l’harmonie pour tous ces crimes lus dans les journaux. Nous devons recréer l’harmonie pour ces crimes,encore pires,à propos desquels nous ne lisons rien dans les magazines,ces crimes étouffés dans le silence nocturne de la jungle.

Pour Laozi,la voie du Ciel est la voie de la nature,elle aide à atteindre l’équilibre entre des choses.

«Fritjof Capra(né le 1 février 1939)est un physicien américain né autrichien,connu par son livre Le Tao de la physique(1975),pour avoir conçu une méthode scientifique inspirée des religions orientales». L’univers est engagé dans une danse cosmique ininterrompue. C’est un système composé d’éléments inséparables,sans cesse en mouvement,animés par un continuel processus d’interaction. L’observateur en fait partie intégrante. Ce système reflète une réalité,située au-delà du monde de la perception sensorielle ordinaire,il implique des dimensions plus vastes et transcende le langage ordinaire et la logique raisonnante.

Cette pensée a trouvé un écho minoritaire dans la communauté scientifique des pays anglo-saxons,encore plus réduit en France,en raison de l’apport de notion spirituelle et religieuse dans le champ scientifique.

La voie du Dao est équilibrée,mais la voie de l’homme est déséquilibrée,à cause des gestes de l’homme,du désir et de l’agression.

4.3 Le bouddhisme communique vers le développement durable

Le bouddhisme est une bonne façon de communiquer entre les hommes,pour le développement environnemental et social durable. En quoi le concept de bouddhisme permet-il une société harmonie et un environnement stable?

Les bouddhistes sont végétariens,ils pensent que l’homme et les animaux sont égaux. Tuer des animaux est injuste et déséquilibre la nature. Il faut être «gentil» avec toutes les choses de ce monde,y compris les éléments non animés,c’est ce qui permet l’équilibre écologique et le respect de l’environnement,ce qui maintient la biodiversité. «Contrevenir à cette règle,c’est s’exposé à subir le karma(yinguo 因果)dans les vies futures».

Pour les bouddhistes,la douleur est la conséquence du désir et de l’ambition. Il faut donc essayer de réfréner ses désirs,autrement dit de bien faire la différence entre le besoin et l’envie. Pour cela,il convient de faire le vide dans sa tête et dans son esprit,de ne pas trop penser à ses intérêts personnels et de se comporter généreusement en toute chose.

Les bouddhistes sont des personnes qui ont beaucoup protégé l’environnement,depuis 2 000 ans. Les moines plantent des arbres,prient pour les humains,protègent les animaux et tentent de vivre à l’unisson avec la nature.

4.3.1 L’égalité entre l’homme et l’animal(biodiversité)

La façon de vivre pour les bouddhistes est très favorable à l’environnement,tous les temples sont installés sur un montage ou autour d’un montage,ce qui signifie être proche de la nature,vivre avec la nature,planter des arbres,protéger les animaux,etc.

4.3.2 Il faut entendre par subit(dun

L’idée,centrale au Chan, de l’illumination subite semble remonter en Chine à la fin de la première période,entre le IVe et le Ve siècle,où Daosheng l’introduisit dans le bouddhisme du Sud. Comme en témoigne le concile de Lhasa,pendant tout le VIIIe siècle prédomine la controverse entre gradualisme et subitisme:«il faut entendre par subit(dun,l’éxaiphnès platonicien)un aspect totalitaire du salut,lié à une conception synthétique de la réalité:“les choses sont envisagées ‘d’un seul coup’”,intuitivement,inconditionnellement,révolutionnairement,tandis que le“gradualisme”,doctrine analytique,prétend conduire à l’absolu par des procédés graduels(jian 渐),par une succession progressive d’œuvres de toute sorte,pratiques morales et cultuelles,exercices mystiques,études intellectuelles.».

Je pense,c’est le moment où les gens prennent une conscience morale,des problèmes d’aujourd’hui,dans le bouddhisme,c’est comme recevoir un coup sur la tête,par subit(dun)et illumination(wu),pour réveiller les gens qui sont inconsciente,les pousser à être raisonnable face aux problèmes. S62GJAvbEzJn9rpHPLWSVI/kiT4pQomaExNoTUfOh3GSNJAOUwcDFthJ96SfQLpe

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